Moto Journal a 50 ans et un livre en retrace l'évolution au fil des décennies.
J'avais12 ans lorsque je suis revenu de la librairie avec mon premier Moto Journal,
J'ai aussitôt eu une relation particulière avec Moto Journal.
Le jeudi était devenu le meilleur jour de la semaine et lorsque je n'avais pas de sous pour me le payer,
je le dévorais à la maison de la presse jusqu’à ce le commerçant me vire...
On y trouvait une proximité, les lecteurs considéraient les rédacteurs comme leurs copains, chacun avait son petit surnom, l'humour était omni présent,
des essais superbement écrit comme des poèmes ou des romans, le tout transpirant la passion de la moto.
Un Magic Puces, ancêtre des réseaux sociaux, mais qui servait à dire "Je pense à vous" alors que maintenant c'est "Regardez moi"
On n'oubliait pas de s'étriper joyeusement entre amateurs d'européennes ou de japonaises,
2 temps ou 4 temps, mono, bi ou 4 cylindres, ou même Kawasakiste contre Hondiste !
Les saines taquineries de la camaraderie motarde...
Grace à moto Journal, on se sentait déjà Motard lorsque qu'a 14 ans j'arpentais les petites routes du Ternois en Mob avec les copains !
Pendant mes coups de blues adolescent, Moto Journal était mon refuge...
Bref, ma culture moto doit beaucoup à Moto Journal.
Alain Gillot qui a connu l'époque héroïque de Moto Journal en restitue superbement l'esprit et l'on retrouve beaucoup des émotions partagées au fil des ans.
Nous ne sommes pas absent de cette aventure, en page 194, on parle de nous...
Et en page 245, notre Yannis à nous qu'on a, est mis à l'honneur par une pleine page qui reprends son analyse des rassemblements hivernaux !
Bref, si le père Noël vous a oublié, c'est le moment de vous venger...